Aperçu, en bref... |
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Comment concilier économie et écologie
ou rentabiliser le développement durable ? Face à
bien des questions de ce type, on cherche des réponses
du côté techno-économique. Pourtant, ce
n'est qu'un des 3 leviers disponibles. Et c'est même le
moins déterminant.... Lire
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De tout temps, individuellement et collectivement,
l'homme a utilisé divers leviers pour agir sur son environnement
naturel et culturel. L'outil agit sur les bases matérielles
de l'activité, dans le champ techno-économique
; la communication veut influencer les comportements des individus
et des groupes, dans le champ socio-culturel ; l'organisation
mise sur la régulation et l'amplification par les systèmes
organisés, dans le champ politico-institutionnel.
Depuis des décennies, voire des siècles, la France
privilégie le premier levier (approches technocratiques,
micro ou macro), alors que les besoins relèvent de plus
en plus du troisième (action pertinente d'institutions
dotées de projets et capables de prendre en compte les
réalités d'un monde en mutation). Quant au levier
de la communication, il cumule les contre-performances : soit
il s'inscrit dans la ligne technocratique et apporte des réponses
"cerveau gauche" à des attentes "cerveau
droit", soit il met les outils mass-médiatiques
et les techniques de communication d'influence au service d'une
désinformation qui ne fait que creuser le fossé
entre un discours public irréel et un monde qui change.
Il est temps de s'intéresser aux leviers pertinents...
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Depuis des décennies, voire des siècles,
la France continue à privilégier le premier levier...
en réponse à des besoins qui relèvent de
plus en plus du troisième... Il est illusoire d'attendre
des résultats quand ce n'est pas le bon levier qu'on
actionne... Lire
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On a peur de la technologie alors qu'on
l'a domestiquée ; on fait comme si tout dépendait
d'elle alors qu'au contraire, comme elle peut tout donner, c'est
elle qui attend de savoir ce que nous voulons...
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Dans les démarches de type "technologie et société",
le terme "société" amalgame ce qui relève
du socio-culturel ("ce qui se passe dans la
tête des gens", domaine de la psychologie ou de la
communication) et du politico-institutionnel ("la
façon dont s'organisent et fonctionnent les groupes humains",
domaine du droit ou du management), bien que ces champs ne soient
pas de même nature et doivent être traités
différemment . |
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"Comme vous seriez rentables si vous étiez moins
obsédés par la rentabilité !" |
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Ce n'est pas quand on s'est mis à perturber l'environnement
naturel (pollutions) ou humain (santé, sécurité)
qu'on en a pris conscience, c'est plus tard, quand on en a vu
les effets. A l'époque, le problème était
en grande partie technologique et économique. Aujourd'hui,
nous avons les moyens techniques et économiques de poser
le problème de façon plus subtile. |
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A quand une "intelligence ambiante" appliquée
aux interfaces entre les personnes et des institutions dotées
de projets à la fois lisibles, cohérents avec leurs
missions et adaptés aux réalités du moment
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Même avec le meilleur dossier, on ne peut pas gagner la
partie quand on ne voit pas qu'elle se joue sur un autre terrain...
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Qui peut ne veut... qui veut ne sait...
qui sait ne peut... Après le tsunami de décembre
2004, le problème n'était pas de trouver des fonds
- au contraire, les organismes humanitaires en avaient immédiatement
collecté beaucoup plus qu'ils ne pouvaient en dépenser.
Ce n'était pas non plus un problème scientifique
ou technique : on a les moyens de faire face à tous les
besoins technologiques rencontrés dans de telles situations.
Dans ce cas, le levier utile était moins l'outil
(pour répondre à un besoin techno-économique)
que la communication (besoin socio-culturel) et surtout
l'organisation (besoin politico-institutionnel).
Aujourd'hui quand, confrontés à
une épidémie de Chikungunya, les habitants de
la Réunion attendent de toute urgence des vaccins chargés
dans un bateau qui reste à quai en métropole,
le problème est-il qu'on ne sait pas faire les vaccins
? Qu'on n'a pas d'avion-cargo pour les acheminer ? Qu'on n'a
pas de moyens pour acheter les vaccins ou payer le transport
? Ou est-il tout simplement qu'on est mal organisé ?
Ce qui est vrai dans ces situations exceptionnelles
l'est tout autant au quotidien, et pas uniquement dans les affaires
publiques : rejet des accords de Kyoto par une administration
Bush qui dit pourtant s'inquiéter des désordres
climatiques ; continuel report de l'aggiornamento de grands
systèmes (éducation, santé, prévoyance...)
conçus pour un monde qui n'existe plus ; piètres
performances managériales d'une Administration qui tarde
à s'adapter ; choix stratégiques d'entreprises
où la logique spéculative des financiers l'emporte
sur la logique économique des entrepreneurs ; diminution
des accidents bien modeste en regard des avancées technologiques
de la sécurité routière, faute d'évolution
significative des comportements ; l'inventaire n'est qu'amorcé,
chacun pourra le prolonger. Point commun : dans toutes ces situations,
on compte essentiellement sur l'outil, levier
techno-économique, quand c'est avec un autre levier que
la partie se joue... Lire
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Individuellement et collectivement, l'homme
a toujours utilisé trois types de leviers pour agir sur
son environnement naturel et culturel : l'outil, la communication
et l'organisation. L'outil agit sur les bases matérielles
de l'activité, dans le champ techno-économique
; la communication veut influencer les comportements
des individus et des groupes, dans le champ socio-culturel
; l'organisation mise sur la régulation et l'amplification
par les systèmes organisés, dans le champ
politico-institutionnel. Depuis des décennies,
voire des siècles, la France continue à privilégier
le premier levier (approches technocratiques, micro ou macro),
en réponse à des besoins qui relèvent de
plus en plus du troisième (action pertinente d'institutions
dotées de projets et capables de prendre en compte les
réalités d'un monde en mutation). Il est illusoire
d'attendre des résultats quand ce n'est pas le bon levier
qu'on actionne... Lire
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