Aperçu, en bref... |
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Ecartelé entre les mutations
des marchés, des produits, des process, du management...
on a parfois du mal à faire le tri parmi les dizaines
de "tendances à suivre" proposées un
peu partout. Qu'est-ce qui est significatif ? Selon quels critères
? Lire >
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"L'avenir, tu n'as pas à le
prévoir mais à le permettre", écrivait
Saint-Exupéry, par ailleurs conscient des difficultés
de l'exercice, notamment : "Pour saisir le monde aujourd'hui,
nous usons d'un langage qui fut établi pour le monde
d'hier. Et la vie du passé nous semble mieux répondre
à notre nature, pour la seule raison qu'elle répond
mieux à notre langage".
Deux grandes dégénérescences de la prospective,
la tendance technocratique et la tendance superficielle, illustrent
ce diagnostic : on aborde un monde nouveau avec des langages
d'hier. L'un est le langage de la société industrielle,
avec ses approches quantitatives et spécialisées
qui, sans même s'en rendre compte, détruisent la
vie en voulant la découper et la peser. L'autre est le
langage de la société de consommation, avec son
paraître sans racines et son esthétique sans éthique.
Le refus de ces langages du passé n'implique pas leur
rejet, car il faut préserver leurs apports utiles : rigueur
méthodologique pour l'un, créativité pour
l'autre. Mais il faut les intégrer dans un ensemble plus
ouvert... Lire >
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Parmi les multiples formes que peuvent prendre
les regards vers l'avenir, sans compter la boule de cristal,
trois grandes familles dominent :
1) la prévision, qui dessine les contours d'un
avenir en continuité ; elle se réfère au
passé, considérant que l'avenir le reproduira
(c'est le précédent), lui ressemblera (l'analogie)
ou le prolongera (l'extrapolation) ;
2) l'anticipation qui, dans un contexte de forte évolution
ou de rupture, s'emploie à détecter des indicateurs
de changement (signaux faibles...) et à les qualifier,
par exemple en mesurant leur importance ou leur probabilité
(tendances lourdes...) ;
3) la prospective, qui s'intéresse moins aux manifestations
du changement qu'à ses ressorts, intègre
ces indicateurs dans une vision cohérente et ouvre
le champ pour mettre en perspective, en relation avec
une intention ou un projet, afin de donner un sens à
l'ensemble.
Il faut aussi compter avec quelques dégénérescences,
notamment les tendances technocratique et superficielle.
La première abuse de la mise en équation, la seconde
dérape vers la futilité... Lire
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De nombreux avatars, avortons ou ersatz
de prospective se répartissent entre deux dominantes,
la tendance technique et la tendance superficielle, abordant
un monde nouveau avec des références d'hier :
là celles de la société industrielle, quantitatives
et spécialisées, détruisant la vie en voulant
la découper et la peser ; ici celles de la société
de consommation, apparences sans racines, contenu minceur en
emballage racoleur. La rigueur méthodique est nécessaire...
mais pas l'aveuglement technocratique qui détourne les
moyens de la fin ; l'ouverture à l'air du temps s'impose,
mais la futilité conceptuelle et méthodologique
de la prospective d'agence de com n'en fait rien de solide
: dans ce domaine, les modes ne mènent pas loin... Lire
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