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Si la question européenne se posait
dans les termes de l'actuel rodéo mass-médiatique,
on pourrait en débattre - à l'instar de la question
irakienne si elle s'était posée dans les termes
énoncés par G. W. Bush... Nouvelle illustration
par l'absurde de l'impact que peut avoir la communication sur
l'action, via les processus organisationnels, managériaux,
décisionnels, la question se pose à trois niveaux.
Celui, fondamental, de la responsabilité collective des
Européens dans l'ordre mondial. Celui, médiat,
de leur plus ou moins grande marge de manuvre, selon qu'ils
se dotent d'une machine institutionnelle plus démocratique,
transparente et performante ou qu'ils gardent leur vieux tacot
qui peut encore rouler, mais péniblement et de façon
erratique. Celui, immédiat, du choix des Français
de ratifier ou non un traité. Lourde responsabilité,
à apprécier en regard des vrais enjeux, pas au
vu de faux défis. Sans perdre de vue que le mythe d'irréductibles
Gaulois retranchés dans leur village, protégés
par leur potion magique, risque de ne pas donner les résultats
escomptés... Lire
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