Aperçu, en bref... |
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Publics, privés ou mixtes, les partenariats
croissent et embellissent, nous contraignant à dépasser
des schémas (accord ou fédération, alliance
ou fusion) parfois devenus simplistes. Catalyseur d'intelligence
collective, elle-même fruit de coopérations originales,
l'Europe invente constamment de nouvelles combinaisons... Lire
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Publics,
privés ou mixtes, les accords croissent et embellissent.
Mais surtout ils changent de nature : le besoin n'est pas simplement
de développer des partenariats, mais plus fondamentalement
d'en réinventer l'approche. En particulier, la solidité
d'une union tient moins aux contraintes formelles de l'engagement
qu'à l'intensité de l'affectio societatis.
Hier, l'union la plus solide et la plus fructueuse
était celle que garantissait l'accord le plus formalisé
et le plus contraignant. Demain, ce sera celle qui résulte
de l'engagement le plus "profondément consenti"
- et, à la limite, la formalisation et la contrainte
font obstacle à la réalisation d'une union
plus qu'elles ne contribuent à sa pérennité.
Car c'est un des paradoxes de notre monde complexe, changeant
et ouvert, où accords et alliances s'imposent : plus
il faut coopérer, plus c'est difficile... Désormais,
la solidité de l'union tient moins à une obligation
juridique qu'à un engagement moral lié à
une intention commune (ce qu'on veut "produire" ensemble)
et à un état d'esprit (fait de confiance et de
respect mutuel). Ce constat se vérifie dans les relations
humaines (mariage, union libre...) ou le pacte social (création
d'une entreprise, d'une association...), comme dans les relations
entre institutions - entre entreprises, entre Etats... Lire
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Pour comprendre l'Europe, il faut être
génial ou français (M. Albright). Doublement
faux : bien des Français et même des génies
n'y comprennent rien. Souvent faute de s'y intéresser,
parfois aussi parce que le regard est déformé
: ayant l'habitude de schémas simples adaptés
à des situations simples, on voudrait qu'ils s'appliquent
à des situations complexes et ça ne marche pas...
Le problème est le même pour les entreprises,
à qui il arrive de négliger certains faits têtus
: un projet ou une relation partenariale ne se pense, ne se
construit, ne se négocie ni ne se conduit comme une relation
contractuelle... Plus il faut coopérer, plus c'est difficile
? Le besoin n'est pas tant de développer des partenariats
que, plus fondamentalement d'en réinventer l'approche.
Ce qui coince : ce sont nos références, voire
nos modes de pensée, qui ne sont plus "en phase"
avec une situation nouvelle... Lire
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