Le coaching est souvent associé à un besoin fortement
ressenti : faire évoluer les aptitudes et attitudes de
l'encadrement en matière de management du changement.
Ce faisant, on met l'accent sur le comment
(comment aborder le changement ?), souvent en
négligeant le quoi (qu'est-ce qui
change ? en quoi sommes-nous concernés ?), le
pourquoi (pourquoi de telles évolutions
? quelles conséquences pour nos activités ?) ou
le pour... quoi (vers quoi évolue-t-on
? quelles menaces et opportunités pour nous ?). Or on
ne peut utilement aborder une situation, surtout s'il s'agit
de changements, que si l'on en connaît les ressorts et
le sens - sinon, comment pressentir les prochaines étapes
et s'y préparer ?
Par ailleurs, l'approche "managériale"
du changement n'est qu'un des aspects d'un
besoin d'ouverture qui comporte plusieurs dimensions
et qui impose d'élever simultanément :
- le niveau d'autonomie et de rigueur
(dimension "objective"),
pour mieux interagir avec un environnement de plus en
plus complexe et mouvant ;
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- le niveau de curiosité et de créativité
(dimension "subjective"),
pour oser aller au différent, expérimenter,
innover ;
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- le niveau de responsabilité et de solidarité
(dimension "relationnelle"),
pour mieux travailler avec d'autres, tant en interne
(groupe) qu'en externe (partenariat).
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Dans tous les cas, le coaching doit déboucher sur une valeur
ajoutée à partir d'un élargissement de ces
diverses ouvertures, qui trouvent de multiples expressions en
termes de culture et de méthode. |