Nouvelles
régulations des systèmes et institutions
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Il
faut une science politique nouvelle
à un monde nouveau.
Alexis
de Tocqueville |
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Innover,
gérer le changement, maîtriser une
information foisonnante et des relations complexes...
algoric aide à concevoir et déployer
de nouvelles approches du management et de
la gouvernance adaptées à un
environnement en mutation, systémique,
ouvert... |
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Ce qu'on voit ne permet pas de comprendre
ce qui se passe... Les questions européennes
font souvent l'objet de confusions, contradictions
ou incohérences, parfois difficiles à
démêler... >>> Pour faire
un peu de tri : Europe,
différents niveaux d'approche
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Les grèves de la SNCF, le 11 septembre,
la grande panne du GPS et bien d'autres exemples
de systèmes complexes et réseaux
omniprésents nous invitent à nous
interroger sur leur fiabilité
et notre dépendance... >>>
Méfions
nous de l'intelligence ambiante !
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Rétroprospective... Avec quelques
semaines de recul, à quoi peuvent ressembler
des analyses prospectives à 15 ans publiées
en 1986 (L'Express, 5/12/86) ? Autour
de 3 grands axes et 7 entrées thématiques...
>>> Perspectives
économiques mondiales 1987-2000
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Accords et désaccords...
Le multimédia cohabite facilement avec
le barnum mass-médiatique, il peut même
le phagocyter. Mais la gouvernance
responsable s'accommode mal des pratiques de l'Etat-spectacle...
>>> Médias
& société : 4 grands systèmes
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Avec un nom pareil, ça ne peut pas être
sérieux, pensent certains : mémétique,
papa pique et maman coud ! Pourtant,
la mémétique est à la
culture ce que la génétique est
à la nature. C'est dire à
quel point elle nous aide à comprendre
des situations complexes, à agir dans
et sur les systèmes, institutions,
réseaux, mécanismes et processus
qui nous environnent ou nous affectent... >>>
Pour
décoder la manipulation ou le marketing
viral...
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Les globs sont des trames sur lesquelles des
informations éparses peuvent trouver
un sens, parce qu'elles s'y insèrent
dans une globalité, étant mises
en perspective, en cohérence, en synergie.
Au sens large, le terme désigne toute
démarche permettant de relier des éléments
épars à un ensemble homogène,
de donner une portée générale
à une donnée ponctuelle, d'insérer
l'action immédiate dans le long terme
ou l'acte isolé dans un projet collectif...
>>> Glob
: pour voir large sans tout mélanger
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Individuellement et collectivement, l'homme
a toujours utilisé trois types de leviers
pour agir sur son environnement naturel et culturel
: l'outil, la communication et l'organisation.
L'outil agit sur les bases matérielles
de l'activité, dans le champ techno-économique
; la communication veut influencer les comportements
des individus et des groupes, dans le champ
socio-culturel ; l'organisation mise
sur la régulation et l'amplification
par les systèmes organisés,
dans le champ politico-institutionnel.
Depuis des décennies, voire des siècles,
la France continue à privilégier
le premier levier (approches technocratiques,
micro ou macro), en réponse à
des besoins qui relèvent de plus en plus
du troisième (action
pertinente d'institutions dotées de projets
et capables de prendre en compte les réalités
d'un monde en mutation). Il est illusoire
d'attendre des résultats quand ce n'est
pas le bon levier qu'on actionne
>>>
Les
3 leviers
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Qualité des produits, vie
au travail, quiétude du voisinage, développement
local, éthique
L'entreprise
doit accompagner l'élévation
du niveau d'implication et d'exigence des
consommateurs, employés, riverains, élus,
militants ou autres parties prenantes ; symétriquement,
en tant qu'acteur de la société
civile organisée, elle-même peut
et doit participer à divers processus de
gestion publique. Cette tendance se croise
avec d'autres, comme la glocalisation,
qui fait de la planète le champ de la stratégie
et du clocher l'espace de la gouvernance, avec
parfois des exigences contradictoires
: présence globale et acceptabilité
locale ; unité d'une vision mondiale et
diversité d'actions de proximité
Autre tendance lourde, le développement
durable vise une synthèse
équilibrée entre 3 domaines
complémentaires, l'économique, le
social et l'écologique, dans une perspective
à la fois immédiate et de long terme
>>> Formation
EnvironnementS |
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Essoufflement du "toujours plus"
? Si un nombre croissant de consommateurs se
soucie moins de changer de voiture quand ce
n'est pas nécessaire ou d'accumuler des
bien superflus, c'est bien sûr en partie
par manque de moyens. En grattant un peu, on
trouve d'autres raisons, par exemple des tendances
plus sociologiques qui font du consomm'acteur
écolo un adepte du développement
durable, éthique et responsable réunis.
Grattons un peu plus et insérons ces
tendances dans une perspective plus large...
>>> Méta-position
et recul sur le modèle
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On sait depuis Darwin que pour les espèces
naturelles, la sélection bénéficie
aux sujets les plus en accord avec leur environnement
et les mieux adaptés aux fonctions à
remplir, ce qui conditionne l'évolution
de l'espèce. Qu'en est-il dans le domaine
culturel ? Les lois régissant l'évolution
de la société, de l'économie
ou de la technologie sont un peu différentes
de celles qui s'appliquent à la biologie
>>> L'évolution
de l'espèce, du foisonnement à
la sélection
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Il y a 4 issues possibles à la
panne institutionnelle de l'Europe, du moins
si l'on reste dans des schémas d'analyse
inchangés : maintenir le texte actuel,
moyennant une pseudo-révision cosmétique
; le réduire en un "mini-Traité",
non pas constitutionnel mais institutionnel
; procéder à une renégociation
partielle ; tout abandonner. De l'aveu même
du président du Parlement européen,
aucune de ces solutions ne tient la route. C'est
à un autre niveau qu'il faudrait aborder
la question, non plus en termes de comment
mais, plus fondamentalement, de quoi
(quel projet ?) et de pourquoi
(quel sens ?). Ce qui supposerait
>>> Lire
la suite
Panne... Crise... Rupture... Europe,
quelle relance ?
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Depuis longtemps, les rapports
gouvernants-gouvernés ne se réduisent
plus à une relation hiérarchique,
comme quand le souverain était un roi ou
autre chef. En décrétant que le
souverain était le peuple, la démocratie
a compliqué les choses ; elle a introduit
la dimension contractuelle, notamment en
instituant un mandat à durée déterminée,
pour assurer la représentation de ce corps
social atomisé. Puis ce
souverain s'est diversifié, en s'élargissant
à la société civile organisée,
et la gouvernance a développé une
dimension partenariale où administrateurs
et administrés doivent travailler ensemble
et appréhender à
la fois leurs enjeux et contraintes propres et
ceux qui leur sont communs. Malgré
de tels changements, on continue à entretenir
la fiction simpliste d'un univers régi
par des décideurs politiques, comme si
l'on était dans un jeu rudimentaire où
un chef décide, donc comme si tout se jouait
lors de son élection
>>>
Société
civile & gouvernance européenne |
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Précision... Comme
celle de "rupture", la notion de "société
civile" est dévoyée par la
mode, la simplification médiatique, la
manipulation politique... Ce dont il est question
ici, c'est du rôle que doit tenir la société
civile organisée [cf.
Qu'est-ce
que la société civile ; cf.
Différents
types d'acteurs] dans la gouvernance
d'une société moderne [cf.
Gouvernance
: des rôles et projets complémentaires].
Ceci ne se confond donc ni avec un simulacre de
démocratie directe, ni avec un engraissement
d'institutions impotentes. Car les tenants de
la "démocratie directe", outre
qu'ils amalgament par exemple les excès
technocratiques et l'incurie des élus,
préconisent l'affaiblissement des médiations
alors qu'au contraire il faut les renforcer et
surtout les adapter au monde actuel [cf.
Amputer
les médiations en réponse au besoin
de les perfectionner]. Quant aux adeptes
de l'engraissement, ils veulent multiplier des
sortes de Conseils économiques et sociaux
pour augmenter le poids des "civils"
dans une profusion de mécanismes paraparlementaires...
ce qui diluerait encore plus l'influence de l'institution
parlementaire, déjà considérablement
affaiblie. Aborder le problème de cette
façon revient à adopter - implicitement,
sans même s'en rendre compte - une logique
simpliste face à des problématiques
complexes, à reproduire
les schémas "mécaniques",
pérennes, du gouvernement de structures
homogènes, alors qu'il s'agit d'inventer
des schémas "biologiques", circonstanciels,
dans la gouvernance de systèmes pluriels...
>>> Le
retard du politico-institutionnel |
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Ces confusions ou contradictions
entre le jeu biologique dans lequel on
joue désormais et les schémas mécaniques
auxquels on continue à se référer
sont fréquentes dans le domaine du management,
où l'on ne distingue pas toujours assez
clairement ce qui
relève de l'un ou l'autre des modes organisationnels
de référence : structure,
projet, réseau. Car un réseau
ne se "dirige" pas... >>> Eviter
l'individualisme gaulois et le centralisme jacobin |
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La construction européenne offre bien
des exemples de ces contradictions. Habitués
aux schémas simples adaptés à
des situations simples, on voudrait qu'ils s'appliquent
à des situations complexes et ça
ne marche pas. L'agora n'étant pas adaptée
à la gouvernance de 450 millions d'Européens,
il faut un dispositif complexe si l'on veut
respecter les diverses expressions nationales
(plus de 25 pays), politiques (des verts,
roses ou bleus), territoriales (particularités
régionales ou locales), civiles
(mondes économique, social, culturel),
d'entreprises diverses (petites et grandes,
industrielles et tertiaires) - expressions elles-mêmes
associées à une multitude d'enjeux
et intérêts qui se croisent et
se décroisent. D'autant que le souci
démocratique n'est pas la seule contrainte
: par exemple, il faut aussi assumer l'interculturalité
(associer saxons et latins ou, pire, Anglais
et Français), s'articuler avec divers
niveaux d'organisation - ONU, OMC et autres
composantes d'un ordre international lui-même
changeant, etc.
Donc les modèles simples ne peuvent
fonctionner dans ce contexte, mais il y a plus
grave, quand ce sont nos références
[cf. Mondialisation
: small peut-il encore être beautiful
?] voire nos modes de pensée
[Prospective,
information, décision : blinder le mollusque
ou structurer le zapping ?] qui
ne sont plus "en phase" avec une situation
nouvelle. C'est évident pour l'Europe
politique, même si le débat public
se réduit souvent à des schémas
depuis longtemps dépassés, qu'ils
soient fédéraux, confédéraux
ou unitaires [Ni
fédération... ni confédération
!] : le problème
n'est pas simplement de développer des
partenariats, mais plus fondamentalement d'en
réinventer l'approche. Il se pose aussi,
mutatis mutandis, pour les partenariats
d'entreprises >>> Inventer
sans cesse des processus pour pouvoir fonctionner
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Ainsi, l'union la plus solide
et la plus fructueuse était hier celle
que garantissait l'accord le plus formalisé
et le plus contraignant... mais demain, ce sera
celle qui résulte de l'engagement le plus
"profondément consenti" - et,
à la limite, la formalisation
et la contrainte font obstacle à la réalisation
d'une union plus qu'elles ne contribuent à
sa pérennité.
Car c'est un des paradoxes de notre monde complexe,
changeant et ouvert, où accords et alliances
s'imposent : plus il faut coopérer,
plus c'est difficile... Désormais,
la solidité de
l'union tient moins à une obligation
juridique qu'à un engagement moral lié
à une intention commune (ce qu'on
veut "produire" ensemble) et
à un état d'esprit (fait
de confiance et de respect mutuel). Ce constat
se vérifie dans les relations humaines
(mariage, union libre...) ou le pacte social
(création d'une entreprise, d'une association...),
comme dans les relations entre institutions
(entre entreprises, entre Etats...) >>>
Europe
et coopération interentreprises
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La gouvernance est de plus en plus complexe,
ouverte et changeante. Tant celle des institutions
- entreprises, collectivités publiques,
corps intermédiaires... - que celle de
projets plus circonstanciels
ou celle de réseaux
plus informels. Sa performance repose sur de
nouvelles pratiques, qui elles-mêmes supposent
un autre regard : regarder ailleurs
pour voir autre chose et agir
autrement. C'est ce que propose algoric
à partir de 3 "entrées"
complémentaires qu'illustrent par exemple
les formations
du programme Grand Large...
Pour voir la présentation du programme
ou d'un séminaire, cliquer sur son titre
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