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-> Mutation 2000...Un livre de Jean-Pierre Quentin, Le Hameau, Paris, 1982 (texte intégral)

L'imagination est devenue plus importante que la connaissance
Albert EINSTEIN

Chap. 13 - QUELLE MATIERE GRISE ?


Tout dépend de l'aptitude de l'homme à entraîner et utiliser ses ressources les plus précieuses : énergie morale, réflexion, intelligence, intuition, imagination... [Voir résumé]

-> Source du dessin...
Tout ce qui précède nous conduit à une conclusion : dans la mutation actuelle, nous avons plus que jamais besoin d'innovation sociale, au sens fort de cette expression qu'on pourrait définir comme l'action sur les institutions qui caractérisent une organisation sociale complexe, en vue d'adapter l'efficacité de ces institutions aux aspirations des personnes, cette action ayant pour support indispensable une volonté humaine et pour instrument privilégié les ressources de la dématérialisation.

On a vu en effet que ces ressources avaient un caractère ambivalent, qu'elles pouvaient, selon l'usage qu'on en fait, se traduire par des contraintes ou des opportunités. L'innovation sociale est alors la démarche consistant à mettre en valeur les opportunités, à transformer les contraintes en opportunités. Démarche d'autant plus délicate que les aspirations sont contradictoires entre elles : cet aspect contradictoire appelle une complexification de l'organisation. La matière grise qui caractérise la dématérialisation est donc un auxiliaire précieux, voire une composante de la démarche innovatrice, car c'est elle qui peut permettre de "mettre de l'ordre" dans les niveaux d'organisation et d'élaborer les modes d'organisation les plus appropriés. Cette matière grise n'est pas seulement celle, "quantitative", de l'intelligence et du sens de l'organisation, c'est-à-dire celle qui caractérise l'information-organisation telle qu'on l'a définie à la suite d'Aristote. C'est également celle, plus "qualitative", de la réflexion, de l'imagination, de l'intuition, de la sensibilité, c'est-à-dire aussi celle de l'énergie "morale".

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L'information-organisation

Les relations entre niveaux d'organisation passent par des interfaces, lieux de rencontre entre des niveaux voisins. On a l'habitude de considérer ces interfaces selon un processus linéaire, vertical, à propos des relations entre les niveaux "inférieurs" et "supérieurs". Dans l'organisation politique, il peut s'agir des relations entre les différents niveaux géographiques successifs : collectivités locales, régions, Etats, organisations internationales "régionales" comme la C.E.E., organisations internationales "pluri-régionales" ou "inter-régionales" comme l'O.C.D.E. ou le G.A.T.T., organisations internationales universelles comme l'O.N.U. et ses instances spécialisées. Dans l'action économique, c'est, par exemple, au sein d'une entreprise les relations entre les différents niveaux fonctionnels d'amont en aval, de la recherche au marketing ; entre entreprises, les relations entre fournisseurs et clients, donneurs d'ordre et sous-traitants ; si l'on part du produit, ce sera la liaison entre les différents acteurs successivement concernés par les activités de recherche fondamentale, recherche appliquée, conception du produit, fabrication, activités de services (vente, assistance, service après-vente)... Ces interfaces peuvent également être horizontales : relations entre spécialistes de différentes disciplines dans un centre de recherche ; accords interentreprises allant de l'échange d'informations entre concurrents à la mise en commun de certaines activités (recherche, production, commercialisation, etc.) entre partenaires ; relations entre entreprises et Pouvoirs publics... Elles peuvent aussi être "obliques", comme les relations entre université (niveau de la recherche) et industrie (niveau de la production).

Finalement, ces multiples relations font apparaître la nécessité d'une approche systémique des interfaces : plus que les relations "linéaires" entre acteurs, sur lesquelles demeurent principalement fondés nos systèmes d'organisation, ce qui devient essentiel est leur faisceau de relations considérées par rapport aux différents réseaux dans lesquels s'insèrent ces acteurs. Relations au sein de ces réseaux et entre différents réseaux, productifs, financiers, commerciaux, administratifs, éducatifs, de santé, de recherche, d'information, de communication, de transport, d'énergie... Pour éviter les écueils de la complication, il est indispensable de chercher les circuits les plus courts. Cette notion de circuit direct est fondamentale, car c'est la meilleure des garanties contre la tendance des grands systèmes à engendrer la lourdeur et la directivité. Un exemple simple peut l'illustrer. Dans le contexte d'énergie abondante et bon marché des années 1950 à 1970, la construction des logements s'effectuait en fonction de critères économiques comme les contraintes financières, les charges foncières ou le coût de la main-d'œuvre. Les facteurs thermiques étaient négligés et l'on faisait des détours énergétiques inutiles : on construisait une maison qui perdait des calories, puis on produisait des calories pour la chauffer. Un "circuit direct" consiste à prendre en compte, dès la conception d'une habitation, des données thermiques induisant le choix des matériaux, les possibilités d'isolation, la détermination des vecteurs énergétiques les plus appropriés, l'adoption de mécanismes de régulation, etc.

Pour les personnes, cette substitution de multiples réseaux aux relations linéaires se traduit par la nécessité de prendre en compte un beaucoup plus grand nombre d'interfaces. C'est-à-dire que, rien n'étant plus fixe ni monolithique, les personnes doivent constamment développer leur mobilité et leur pluridisciplinarité pour relier entre eux des éléments de plus en plus nombreux et variés. Qu'il s'agisse de relier le savoir et le faire (verticalement), de relier des disciplines (horizontalement) ou de relier de façon "oblique" les uns aux autres.

->  Small peut-il encore être beautiful ? ...Dans ces conditions, on pourra "penser globalement et agir localement" pour transposer la célèbre formule de René Dubos [cf. aussi Georges Guéron ]. C'est-à-dire concilier le besoin de grands systèmes et simultanément promouvoir des initiatives individuelles. A ce nouveau type de relations entre niveaux d'organisations diversifiés correspond donc la recherche de modes d'organisation adaptés à cette complexité accrue. Car l'inadéquation des modes d'organisation à ces multiples niveaux est une des causes essentielles du "retard du politico-institutionnel"...

L'organisation sociale semble caractérisée, comme les nouvelles technologies, par l'importance de la dimension combinatoire. Par bien des aspects, l'entreprise est souvent le reflet de la société. N'est-il pas significatif qu'après diverses vagues de modèles d'organisation et de gestion centrées sur des problèmes spécifiques (organisation scientifique du travail, marketing, recherche opérationnelle, direction par objectifs, relations humaines), la tendance soit désormais plutôt à se préoccuper d'optimiser un monde à plusieurs dimensions : les exigences technologiques et économiques, celles de la gestion et de la productivité, celles du fonctionnement socio-organisationnel ? Cela signifie combiner les ressources de l'innovation technologique et de l'innovation sociale. Cela signifie aussi, pour les différents acteurs ou groupes d'acteurs, apprendre à maîtriser une complexité accrue dans le cadre de contraintes renforcées. Ce qui signifie sans doute également : tension entre les acteurs, importance et difficulté des négociations, fragilité des accords, émergence de nouvelles formes d'autorité. Et cela signifie de façon certaine : développer la souplesse à tous les niveaux et réhabiliter le risque, ou tout au moins certaines de ses formes.

La souplesse est un passage obligé pour atteindre la "nouvelle" valeur ajoutée économique et sociale. La redéfinition de la place et du rôle du travail en donne un bon exemple. Le besoin de souplesse se manifeste dans le temps de travail, avec la modulation de sa durée, le travail à temps partiel ou flexible ou encore le travail temporaire ; dans les lieux d'exercice du travail, avec le télétravail-> Du télétravail au télémanagement... ou le travail à domicile ; dans les rapports entre travail et revenu, avec les transferts sociaux ou l'économie informelle ; plus généralement, dans la mise en cause du système taylorien qui, depuis le début du siècle, a fait prévaloir une conception inverse de l'organisation : quantitative, spécialisée, rigide. Autre illustration des vertus de la souplesse avec, par exemple, la production "flexible", c'est toute une conception de l'économie qui est remise en cause, si l'on considère que la "loi" des économies d'échelle est battue en brèche par une association entre de nouvelles formes d'organisation et des applications des nouvelles technologies de l'information, comme la conception assistée par ordinateur ou les machines-outils à commande numérique. Car les petites séries deviennent rentables. Avec tous les effets positifs qui en résultent, tant pour l'entreprise que pour les consommateurs : réduction des coûts, meilleure adéquation à la demande du marché, etc.


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L'énergie morale

-> Anticiper les risques : principe de précaution... ou vertu de prudence ?...L'organisation sociale que nous connaissons s'est efforcée de réduire le risque sous ses formes les plus diverses, en essayant d'assurer la sécurité de l'emploi, la sécurité du revenu, la sécurité face à la maladie ou à l'accident, la sécurité individuelle ou collective, à l'intérieur comme à l'extérieur des frontières... Non seulement l'objectif n'est pas atteint pleinement et semble devoir l'être de moins en moins, à en juger par les "turbulences" actuelles, mais en outre certains effets pervers de cette tentative de diminuer le risque méritent qu'on se questionne sur sa pertinence : pensons simplement à la limitation des libertés individuelles ou à la déresponsabilisation des personnes. De plus, à vouloir supprimer le risque, ne passe-t-on pas à côté de choses importantes ? Par exemple, les accidents d'enfants sont particulièrement intolérables. De ce fait, dans beaucoup d'écoles, on interdit pratiquement tous les jeux. A-t-on bien mesuré tous les "manques" consécutifs à ces précautions lorsqu'elles deviennent excessives : développement de l'adresse, de l'initiative, de l'autonomie, voire sujet de complicité avec les parents qui, eux, jouaient à ces jeux pendant les récréations, etc. ?

Certes, le risque couru et ressenti n'est plus celui que pouvaient craindre les personnes, pour elles-mêmes ou leur fortune, dans les temps de pénurie. L'abolition de ce risque représente un progrès qu'il ne faut pas ignorer. Celui qui domine aujourd'hui concerne l'avenir de l'espèce humaine, un avenir que la rapidité et la profondeur des changements empêchent de prévoir ou même de comprendre. Avenir inconnu devant lequel renaît la peur diffuse, l'angoisse infantile que rien ne rassure, sinon la présence d'un "tout-puissant" attentif (l'Etat) à qui l'on voudrait s'en remettre de tout, chacun se sentant incapable de maintenir sa lucidité et son courage pour affronter ce qui est en train de naître. Mais le vrai risque n'est-il pas celui de manquer ce changement, par une peur viscérale de la nouveauté ? Finalement, il faut retrouver le goût du risque. Pas celui, matériel, qui a pu être diminué et affaibli, précisément à force de patience, de ténacité, de raisonnement et d'organisation. Mais celui qui résulte d'un nouveau progrès vers une meilleure organisation, permettant un meilleur épanouissement des personnes.

On en vient ainsi à mettre en cause une des formes extrêmes de l'application de raisonnements issus de la techno-culture aux problèmes de l'actuelle mutation, qui a consisté à prôner la société duale : d'un côté, la population employée dans l'administration, les services publics, les entreprises nationalisées, les professions protégées, les entreprises privées des secteurs "abrités", ainsi que les chômeurs secourus et autres assistés sociaux ; de l'autre, la partie de la classe industrielle vivant au rythme de la concurrence internationale. D'un côté, la sécurité et la protection, de l'autre, l'aventure et le risque. D'un côté, le passé et le déclin, de l'autre, l'avenir et le progrès. D'un côté, la chute de l'Empire Romain, de l'autre, le Far-West... On rejoint les réflexions sur le "troisième temps" : la société duale suppose la coexistence du temps de la vie et du temps de l'action, avec un cloisonnement d'autant plus fort entre les deux que certaines personnes vivent (qualitativement, encore qu'avec des moyens éventuellement réduits) au rythme du premier et que d'autres "vivent" (quantitativement) au rythme du second. Le troisième temps peut permettre la réconciliation du temps de la vie et de celui de l'action, mais l'harmonie qui en résulte n'a de réelle signification que si elle affecte la plus grande partie, sinon la totalité, de la population. Imagine-t-on l'état d'une société où les activités d'éducation, santé, information, loisirs, culture, civisme, seraient envisagées par les uns en fonction du temps dont ils disposent, par les autres à partir de leur argent ?

Retrouver le goût du risque suppose donc un équilibre délicat entre deux tendances : la recherche d'une sécurité toujours accrue et la conviction de pouvoir "dominer les événements". Trop poussée, la première conduit à l'immobilisme, par exagération des risques ; la seconde, si elle amène à sous-estimer les risques, peut déboucher sur des catastrophes non soupçonnées, quoique probables. -> Humilité et autorité pour susciter confiance et crédibilité....L'équilibre suppose donc à la fois la sagesse à l'égard des défauts de l'action et des faiblesses humaines, la modestie devant l'orgueil des nouveaux savoirs et la lucidité devant la puissance mise en jeu par les technologies. Trop souvent, seuls sont envisagés les effets "mécaniques" de celles-ci, alors qu'elles affectent plus profondément les structures économiques, les systèmes sociaux, culturels ou politiques, les modes de vie, les types de consommations ou les styles de relations... Car leur mise en œuvre a abouti à la création de grands systèmes (éducation, information, communications, assurances, banque, bourse, commerce, énergie, activités culturelles, etc.) et au développement des groupes qui composent et actionnent ces systèmes. Mais, en se développant, ces groupes ont tendance à perdre de vue leurs finalités initiales, et les personnes ne parviennent que trop difficilement à les interpeller pour les ramener à ces finalités.


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Une expression réfléchie

L'innovation sociale est donc nécessaire pour concilier l'efficacité tant économique que sociale de ces systèmes et les aspirations des personnes, qui entendent ne pas être seulement des "usagers", mais veulent pouvoir s'y exprimer, afin que ces groupes et systèmes visent également l'autonomie des personnes, leur épanouissement, leur meilleure réalisation personnelle. Pour cela, il ne suffit pas de s'exprimer au premier degré, de façon impulsive, mais avec qualité, réflexion et responsabilité, en prenant en compte les contraintes de la vie en groupe. L'expression doit permettre aux personnes de manifester leurs sentiments, leurs volontés, leurs idées. Mais elle doit faire l'objet d'un "effort" de façon que sentiments, volontés et idées s'insèrent dans une certaine cohérence et se réfèrent bien à des situations spécifiques. Bien loin d'être hâtive, il doit s'agir d'une expression "réfléchie".

Cette nécessité et ce besoin d'expression réfléchie des personnes sont sensibles aujourd'hui à tous les niveaux d'organisation : celui de la société et donc de la vie publique et "politique" au sens large ; celui des organisations qui constituent notre cadre de vie, de travail, de loisirs aussi ; celui du couple et de la famille. Et tous les types d'organisations sont concernés par ce formidable défi : les administrations et les institutions publiques, nationales ou locales ; les entreprises ; les organisations syndicales ou professionnelles ; les Eglises ; les associations de toute nature...

Si cette expression est effectivement réfléchie, elle implique tous ceux qui peuvent l'émettre : les utilisateurs ou les clients d'une organisation ; ses agents ou ses salariés ; ses fournisseurs ; ses commanditaires ou ses contribuables ; les autres organisations qui dépendent de ses décisions et de ses attitudes ; les "minorités" également. Dès lors apparaît la nécessité de construire un véritable système d'expression de personnes. Il mettrait en jeu une chaîne "expression-écoute-prise en compte par les organisations-nouvelle expression". Or, dans la réalité contemporaine, chaque maillon est déficient, tout comme les relations entre chacun de ces maillons. Cette chaîne implique la mise en œuvre de mécanismes permanents de médiation et, plus généralement, une amélioration des modes d'organisation (cf. S.I.C.S. : "Expression des personnes et fonctionnement des organisations").

Sans nier l'importance ni l'intérêt de la connaissance, il faut donc insister sur le caractère essentiel de la réflexion. Ce livre s'inscrit dans le prolongement de travaux engagés depuis de nombreuses années par l'équipe des Conseillers de Synthèse. Il se réfère très largement à cette réflexion collective, telle qu'elle a été nourrie et formulée en particulier par Georges Guéron, à la suite notamment d'Alexis Carrel, André Gros et Gaston Berger.

Ayant à plusieurs reprises utilisé ses propos ou ses écrits, je citerai cette fois explicitement Georges Guéron qui, en 1970, insistait en ces termes sur la nécessaire simultanéité de la réflexion et de la connaissance : "le système éducatif et la spécialisation professionnelle ont privilégié la connaissance au point que l'étude se confond avec son acquisition (comment faire les choses) et élimine presque complètement la réflexion (pourquoi les fait-on). Or, la connaissance - dans son état actuel - est déjà bien trop vaste pour être embrassée par un esprit humain. Mais elle n'est pas encore "saisie" par des systèmes artificiels que, cependant, l'on peut pressentir. En effet, une comparaison s'impose. La force physique des corps humains est devenue inutile ou inemployée quand se sont développées les machines qui, sans imiter les gestes de l'homme, le suppléent et vont bien au-delà de ses seules possibilités, sauf en ce qui concerne la pointe de l'habileté manuelle. De même, la mémoire - au moment d'être submergée par l'accumulation des connaissances - pourrait être suppléée par des machines, capables aussi de traiter plus vite que l'homme nombre d'opérations logiques, ->  Définitions : intelligences...sauf en ce qui concerne la pointe de l'intelligence et de la créativité.

Et cette comparaison fait sentir comment et pourquoi, devant l'inconnu du futur, la fonction "connaissance" devrait être subordonnée à la fonction "réflexion" ou au moins toujours accompagnée par elle, comme la force doit dorénavant être reliée à l'habileté - pour obtenir les meilleurs résultats. Sans les associer, comment pourrait-on évaluer à la fois les modalités de l'action (le comment) et ses conséquences ou sa signification (le pourquoi) ? Et, dans la mesure où la connaissance sera confiée à des machines - plus faciles à consulter que des livres et plus actives - au lieu de l'être seulement à la mémoire de l'homme, c'est bien à la réflexion qu'il faut le plus entraîner ce dernier. Or, il semble que la prévision sociale, telle qu'elle développe en ce moment ses techniques, accumule des méthodes et du savoir plus qu'elle ne se préoccupe de réflexion générale. Répétons qu'il ne s'agit pas de sous-estimer ce savoir ni l'utilité de ces méthodes. Mais de constater que le changement d'état en minimisera l'emploi, si la réflexion ne vient pas l'enrichir."

On ne saurait mieux illustrer la complémentarité structurelle et fonctionnelle entre innovation technologique et innovation sociale. Car si la première forge des instruments au service de la réflexion, la seconde en fournit le mode d'emploi.



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